Lutte contre la radicalisation

Dans la lutte contre la radicalisation, l’accompagnement de familles confrontées au phénomène est un axe essentiel dans le champ de la prévention. Dès lors que la situation signalée ne relève pas d’une action policière et judiciaire, alors l’approche préventive en direction des familles peut être engagée.

Depuis les événements qu’a connu le pays, l’AEM a engagé une véritable réflexion sur le sujet de la prévention.

L’action préventive en direction des familles a vocation à se situer en amont afin d’éviter le basculement vers une radicalisation et l’extrémisme.

Nous émettons l’hypothèse que face à ce phénomène, le parent est souvent le mieux placé pour agir sur son enfant. En effet, il a connaissance de ce que l’enfant a traversé, de son histoire, des événements de vie qui l’ont forgé, des racines de la famille, etc…

On sait que le discours radical arrache les jeunes à tous ceux qui assurent traditionnellement leur socialisation : parents, enseignants, animateurs etc…

Le discours des radicaux cherche à couper les individus de leur culture et de leurs milieux.

Cela se traduit et se diagnostique par la quantification et l’observation de ruptures sociales du jeune. La radicalisation ne se repère pas forcément par une visibilité religieuse, mais par ces ruptures observables.

C’est dans ce contexte, que l’AEM pilote plusieurs dispositifs d’accompagnement des familles en lien avec les Préfectures


Depuis 2019, l’AEM travaille étroitement avec la Préfecture d’Ille et Vilaine au sujet de l’accompagnement des familles.

Depuis 2021, l’AEM mème une action d ‘accompagnement des familles dans le département de la Gironde en lien avec la Préfecture.