CPCA

L'AEM est agrée par le ministère chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances, comme Centre de Prise en Charge des Auteurs de violences conjugales pour la région Hauts de France, secteur Oise et Somme.

Le Centre se donne pour objectifs de prendre en charge de manière opérationnelle les auteurs de violences intrafamiliales placés sous-main de Justice, ainsi que les demandes volontaires.

L’objectif principal est de prévenir la récidive sur le plan judiciaire mais aussi d’intervenir en prévention des comportements violents.

Le centre est à la croisée des chemins entre le judiciaire, le soin et l’accompagnement social.

Le Centre est dédié aux auteurs de violences conjugales. Les victimes ne seront pas reçues dans le Centre. Elles seront systématiquement orientées vers le réseau des associations d’aide aux victimes.

Géographie du Centre :

De par les implantations géographiques de l’AEM, le centre a véritablement vocation à prendre en charge les auteurs de violences conjugales dans les départements de l’Oise, de la Somme .

Pour le département de la Somme, AEM et AGENA se sont rapprochés pour proposer une offre commune.

 

Présentation simplifié des modules de prise en charge

Le module de responsabilisation sera déployé sur les 02 départements avec une approche basée sur les stages de responsabilisation que l’Institution judiciaire peut prononcer à plusieurs stades de la procédure pénale. Des accès au stage seront prévus pour les personnes volontaires.

Le module de responsabilisation comporte également un parcours de soins (individuel et/ou groupales) sur des temps plus longs et compatibles avec le prononcé des obligations de soins sur le plan pénal. L’enjeu étant de mettre en œuvre une offre de soins spécialisée et compatibles avec les enjeux judiciaires. Ce parcours de soins pourra être proposé aux personnes volontaires.

Le module accompagnement social développé par l’AEM s’articule autour de 03 axes majeurs dans la prise en charge des auteurs de violences conjugales :

  • l’accompagnement social dans un cadre judiciaire (contrôle judiciaire, suivi renforcé) et en accès hors judiciaire après évaluation.
  • l’hébergement, à partir de la constitution d’un réseau sur l’offre de logements et la possibilité offerte par AEM de capter des logements sur les 02 départements.
  • La prise en compte de l’exercice de l’autorité parentale à partir du réseau des espaces rencontres Parents-Enfants. L’autorité parentale « mal vécue » est identifiée comme un risque majeur de passage à l’acte.
  • Un accès favorisé aux modules de responsabilisation des personnes accompagnées sur le plan social, module indispensable à l’émergence d’un changement de comportement chez l’auteur.

 

Partenariats :

  • Un rapprochement fort et acté avec l’association AGENA pour le Département de la Somme
  • Lien avec la FNACAV, notamment pour favoriser la prise en charge des demandes volontaires via le numéro d’écoute national « Ne frappez pas ».
  • Un partenariat avec l’institution judiciaire et le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation dans les 02 départements avec des orientations des tribunaux et des SPIP vers l’AEM en stage de responsabilisation, vers le  programme de prise en charge psychologique des auteurs de violences développés par l’AEM dans les centres de soins et la mise en place de l’expérimentation de suivi renforcé des auteurs de violences conjugales, soutenu par l’administration centrale de la Justice.
  • Des partenariats locaux déjà à l’œuvre: de par ses missions en direction des auteurs, l’AEM a l’habitude de travailler avec les CHRS, les CSAPA, les CMP, les CCAS, Pôle Emploi, les associations d’aide aux victimes. Des conventions avec certaines structures existent déjà. Le Centre devra assurer une mise à jour de l’offre partenariale globale sur les 02 départements.

 

Télécharger la plaquette de présentation du CPCA Picardie


Les CPCA sont soutenus par le ministère chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, via les délégations régionales aux droits des femmes et à l’égalité.